He 5, 1-10

Mc 2, 18-22

 

En première lecture, nous venons d’entendre que la méditation qui nous est offerte est centrée sur un prêtre. Plus précisément, la Lettre aux Hébreux met l'accent sur l'une des fonctions du prêtre. Cette fonction est liée à l'un des verbes, à savoir "offrir". Offrir un sacrifice à Dieu comme sacrifice pour les péchés est une fonction sacerdotale qui est soulignée dans cette lettre. Et à partir de là, Jésus est présenté comme un prêtre qui accomplit sa fonction sacerdotale en faisant une offrande à Dieu, à savoir lui-même, comme un sacrifice pour racheter les humains. Grâce à ce sacrifice, les humains ont été justifiés par Dieu à la fois moralement et légalement. Nous pouvons trouver et refléter ce dernier dans la lettre de Saint Paul aux Corinthiens.

C'est le Christ en tant que prêtre qui a donné un nouveau sacrifice à Dieu, c'est-à-dire le sacrifice dans son abandon total. Son offrande était totale parce qu'elle était basée sur l'amour divin qui le poussait à tout donner pour la rédemption des péchés humains, même s'il devait souffrir et mourir sur la croix. Le Christ est le vin nouveau parce qu'il fait une nouvelle offrande à Dieu, une offrande qui satisfait Dieu et permet à l'homme d'obtenir le salut.

Et nous, nous sommes aussi des prêtres, c'est-à-dire des gens qui s'offrent à Dieu et aussi aux autres. Le Christ nous a montré un exemple en tant que prêtre. Et nous? Karl Rahner, dans son livre sur la prêtrise, a dit que l'une des caractéristiques d'être prêtre aujourd'hui est d'être une personne qui aime. Aimons d'abord à Dieu, puis aux autres et à l'univers.